1. |
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Pour ne pas parler de lui je vais parler du vent.
J’ai l’image d’un voile au ralenti,
toujours en mouvement, sans appui.
Et de toute façon le vent, il est jamais constant.
C’est le plus troublant avec lui.
Quand je parle de son visage, j’ai les mots qui prennent le large.
Quand on me demande si je suis heureuse, je sais plus où poser les yeux.
Quand je regarde son image, j’imagine juste un collage.
Non c’est rien de précieux, rien de précis.
Non c’est rien de précieux, rien de précis.
Est-ce qu’il me donne à vivre un peu plus le temps qui passe ?
Est-ce qu’il me fait sentir la puissance de la vague ?
Que parfois c’est moins une avant que l’arbre casse.
Toujours à se glisser où ça fuit,
toujours à te glacer au corps,
toujours à te porter quand tu cours,
toujours à te pousser dans le vide.
Quand je parle de son visage, j’ai les mots qui prennent le large.
Quand on me demande si je suis heureuse, je sais plus où poser les yeux.
Quand je regarde son image, j’imagine juste un collage.
Non c’est rien de précieux, rien de...
Quand je parle de son visage, j’ai les mots qui prennent le large.
Quand on me demande si je suis heureuse, je sais plus où poser les yeux.
Quand je regarde son image, j’imagine juste un collage.
Non c’est rien de précieux, rien de précis.
Pour ne pas parler de lui, je vais parler du vent.
Et si c’était qu’un souffle, ça serait pas marrant.
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2. |
Delphine
03:11
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Qu’est-ce qui bouge ?
Qu’est-ce qui s’arrête ?
Qu’est-ce qui me fait la voix aiguë et sèche devant toi ?
Qu’est-ce qui fait que tu touches là où ça blesse ?
Qu’est-ce qui tourne, qu’est-ce qui reste à chaque fois ?
Je vois plus que ta bouche qui m’a fait naître, qui ferme, qui peut disparaître à tout moment.
Je sens plus que ton souffle sur mes paupières, les idées floues comme la dernière fois.
Delphine, Delphine, Delphine,
laisse-moi, laisse-moi les mains libres.
Delphine, Delphine, Delphine,
laisse-moi, laisse-moi les mains libres.
Laisse-moi, laisse-moi les mains libres.
Laisse-moi.
Tu me veux là, tu veux me voir à la bonne hauteur pour toi.
Tu me dis « je te connais par coeur ».
J’ai tellement peur de faire ton malheur.
Je suis au bord de faire une erreur, je le sens.
Sans toi le vide, je le vois venir.
Reste à savoir quand tu me pousseras.
Delphine, Delphine, Delphine,
laisse-moi, laisse-moi les mains libres.
Delphine, Delphine, Delphine,
laisse-moi, laisse-moi les mains libres.
Delphine, Delphine, Delphine,
laisse-moi, laisse-moi les mains libres.
Delphine, Delphine, Delphine,
laisse-moi, laisse-moi les mains libres.
Laisse-moi, laisse-moi les mains libres.
Laisse-moi, laisse-moi les mains libres.
Laisse-moi, laisse-moi les mains libres.
Laisse-moi.
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3. |
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Posé(e) sur le bord de la fenêtre comme personne,
tu allumes ta cigarette,
vision de film en noir et blanc.
Comment mentir encore ?
Comment ne pas te laisser partir ?
Des yeux qui me parlent sans rien laisser dire, comme personne.
Je me dis : « tranquille, pense à la rue, à ton téléphone. »
Comment me mentir encore ?
Comment te dire ?
Comment te dire ?
« T’es rien qu’une personne, prise au corps à corps,
laisse-moi seul(e), voir si on résonne.
T’es rien qu’une personne, prise au corps à corps,
laisse-moi seul(e), voir si on résonne. »
Toi et moi ça peut le faire.
Toi avec moi c’est comme un rêve.
Beaucoup de choses chez toi me plaisent,
comme deviner ton corps caché sous la couette.
Comment te mentir encore ?
Comment te dire que je veux partir ?
Est-ce que ça c’est s’aimer ou c’est juste sexe ?
Quoi te dire après la cigarette ?
Avant que je me casse, avant que je te blesse.
Comment te mentir encore ?
Comment te dire ?
Comment te dire ?
« T’es rien qu’une personne, prise au corps à corps,
laisse-moi seul(e), voir si on résonne.
T’es rien qu’une personne, prise au corps à corps,
laisse-moi seul(e), voir si on résonne. »
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4. |
Dunkerque
03:04
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Je l’ai jetée à la mer sur un coup de nerf, une pulsion.
Ta photo est plus très claire, tachée de cristaux de sel, de sédiments.
J’avais besoin d’un peu d’air, de vision.
Est-ce qu’au loin c’est l’Angleterre ?
Est-ce qu’il y aurait quelqu’un comme toi, en différent ?
Je veux un nouveau plan,
un peu moins plat, un peu plus grand format.
Si tu me manques,
ça sera plus facile pour moi.
Rose et bleu qui clignotent dans le coin,
je sais plus si le verre est vide ou s’il est plein,
j’attends que la marée monte, que la marée passe,
jusqu’à ce que tout fige.
J’ai sifflé dans le vent.
J’ai sifflé dans le vent.
J’ai sifflé dans le vent.
J’ai sifflé dans le vent.
J’ai sifflé dans le vent.
J’ai sifflé dans le vent.
Ta peau, ta bouche, l’écran, les touches, les vitamines, la langue des signes,
ton souffle, ton café, silence, ici plus.
J’ai sifflé dans le vent pour qu’en face si jamais tu m’entendes..
ma nuit est blanche.
Ça passe beaucoup plus vite à 20 ans.
Tu me laisses un goût étrange, un peu acide, bonbon orange sanguine.
Et je fais la difficile, mais si c’est pas moi qui est-ce qui m’estime ?
J’ai sifflé dans le vent.
J’ai sifflé dans le vent.
J’ai sifflé dans le vent.
J’ai sifflé dans le vent.
J’ai sifflé dans le vent.
J’ai sifflé dans le vent.
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5. |
Après l'Orage
03:36
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Éclair blanchit le ciel.
Tes yeux sentinelles m’appellent à l’essentiel.
J’ai laissé faire,
en dehors du temps,
en dehors de ton corps,
en planant dans le vent
si je t’aime, je m’en souviens pas.
Je creuse dans mon tissu si c’est encore là.
Reste la peine de t’avoir perdu,
de tenir par la force de promesses en l’air.
Mon ombre, ma lune, mon miroir,
je ne me vois plus en toi.
Mon ombre, ma lune, mon miroir,
je ne te sens plus en moi.
Mon ombre, ma lune, mon miroir,
je ne reste plus en place.
C’était pour te dire ...
C’était pour te dire ...
J’étais au bord du monde à tes côtés.
J’ai perdu tous les comptes et c’est bien fait.
Tu m’as fait rire aux larmes.
Tu m’as rire aux larmes quand j’étais pliée.
Et si c’est pour le pire je sens qu’il faut tester.
Je ne fais plus que vivre à moitié.
Je n’ai plus de larmes.
Je n’ai plus de larmes à te donner.
Mon ombre, ma lune, mon miroir,
je ne me vois plus en toi.
Mon ombre, ma lune, mon miroir,
je ne te sens plus en moi.
Mon ombre, ma lune, mon miroir,
je ne reste plus en place.
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Clément Bazin Paris, France
He was ten years old when he discovered the steeldrum, instrument coming from Trinidad and Tobago, during a neighborhood
party. He instantly fell in love with the instrument and this very particular sound which didn’t leave his mind ever since.
Between syncopated rhythmic, voice distortions and heady beats, He draws an electronic music made of tropical textures and subtle soul music excursions
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